Lhassa-Urumchi

On part en train, heureux de quitter notre guide un peu trop présent, et Lhassa, bordel a ciel ouvert avec ses monastères blindés de touristes, et les visites éclair du Potala.

De salle de tombeau en salle de tombeau. On défile en rang d'oignon avec des centaines d'autres touristes. Visites éclair des plus frustrantes, sauf quand on perd Adrien, on s'amuserait presque à stresser le guide.

L'agence de voyage par laquelle nous devions passer pour nos billets a changé la classe, la date et la destination de notre voyage..
Je ne sais même pas si on a pu en rire, épuisés par les bras de fer avec agences, ambassades ou directeur d'hôtel. En même temps on est fasciné par ce qu'on voit. Malgreé les premières apréhension et le peu d'envie d'aller en Chine on est bluffé par la modernisation à la chinoise, l'énergie qu'il y a dans l'air, et ça fait du bien de se retrouver dans la peau du touriste en France. Face à des gens qui ne font pas ou peu d'effort pour parler anflais, persuadés d'être au centre de l'univers, et superieur à ces stupides touristes

Le comportement des gens est souvent tellement surprenant et loin de nos préjugés

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